Quelques sujets en vrac concernant notre coin de pays, qui ont retenu mon attention et qui je l’espère, vont retenir le vôtre.
Juste pour rire du programme 2024 du GIB Fest
Quand vient le temps de « booker » des groupes de musiques ou des spectacles, Jean-Pierre Groulx, DG du GIB Fest ne se tourne naturellement pas vers moi. Ma culture musicale se limite surtout à la chanson francophone des vedettes de mon âge vénérable et je viens de me rajouter dans les admirateurs de la chanteuse saureloise Ginette Ménard.
J’ai donc été ravi dans mon incompétence, par la programmation 2024 du GIB Fest. Souhaitons-lui bonne chance et de la belle température pour ce que j’appelle encore et probablement pour toujours, le Festival de la gibelotte.
Cela étant, qui dit grosse programmation dit facture de la même taille. Donc, grosses dépenses et là émerge à l’esprit, la récente faillite du festival Juste pour rire. Rappelons que cette organisation était pour plusieurs « too big too fail », c.-à-d. que les concepts de « Faillite et Juste pour rire » étaient incompatibles et inconcevables. Alors…
Prudence au GIB Fest, quelques mauvaises décisions que l’on pensait bonnes au départ entraînent souvent des conséquences, que l’on n’avait jamais vues venir, même de loin.
Suggestion de lecture sur le sujet : L’appel de Jean-Pierre Groulx suivi de Terrebonne la riche tire la « ploye », La Gazette de Saurel, 28 février 2024
Nouveau complexe aquatique : le temps presse
Ça presse. « Time is running out » comme le disent les Anglais. Effectivement, selon Le Système d’appel d’offres du Gouvernement du Québec (SEAO), il n’y a toujours aucune mention concernant ce projet.
Rappelons que ce complexe aquatique est la pierre angulaire de la candidature de Saurel pour l’obtention des Jeux du Québec en 2027. Donc, le bâtiment doit être opérationnel au moins pour la fin du printemps 2027. C’est là que l’enjeu « temps » devient primordial dans le contexte où chaque jour qui passe pourrait être préjudiciable pour 2027.
De plus, ne perdons pas de vue que l’industrie de la construction souffre aussi des pénuries de main-d’œuvre et qu’il y a plusieurs gros chantiers de construction sur la table de travail et à venir : réfection du tunnel Louis-Hyppolite-Lafontaine, Stade olympique, agrandissement du Port de Montréal à Contrecœur sans oublier le reste.
De plus, ne serait-ce que pour des raisons de logistique de transport personnel. Peut-être que les travailleurs et travailleuses vont préférer le chantier de Contrecœur ou d’autres au lieu de faire le trajet jusqu’à Saurel.
Le tout sans oublier que dans le contexte actuel de pression sur la capacité de réalisation de l’industrie, il y a de fortes probabilités qu’à l’ouverture des soumissions, le prix demandé soit supérieur aux 35 M$ de l’estimation de base budgétée avant août 2023.
Disons que si j’étais Saurel, je me préparerais à des « au cas où ». Genre, une seule ou pas de soumission ; une majoration par exemple, de 30 % de l’estimation de base. On fait quoi, si en ouvrant les enveloppes de soumissions, le mieux-disant est à 50 M$ ?
Bref, osons croire et espérons que Saurel est consciente, que dans ce dossier, le temps est stratégique. Autrement dit : Trop tôt pour aller sur le marché est nettement mieux que plus tard.
Suggestion de lecture sur le sujet : Péril en la demeure pour la candidature de Saurel pour la finale des Jeux du Québec 2027 ? La Gazette de Saurel, 22 décembre 2023.
Dépenser l’argent des autres
C’est le propre de la classe politique et des fonctionnaires. Trente-deux ans chez Hydro-Québec, j’ai une opinion sur le sujet. Par exemple, la dépense de centaines de milliers de dollars et de plusieurs millions, c’est par procuration. Dans notre vie privée, nous pouvons enlever plusieurs zéros. Dans les 2 cas, ça ne change pas notre responsabilité, mais la perspective est très différente.
Cela étant, je me gratte toujours quand je lis un truc du genre : « Rappelons que le montant de 65 000 $ provient des budgets discrétionnaires, avec une contribution de 50 000 $ de la part du ministre des Services sociaux, Lionel Carmant, et de 15 000 $ de la part du député Jean-Bernard Émond. » (Source : Une aide précieuse pour la Maison l’Ancrage, 2 Rives, 7 mars 2024.)
Sans égard à la cause et aux personnes, un gouvernement, peu importe son niveau, ne donne jamais d’argent gratuitement aux citoyens. Un gouvernement nous redistribue simplement l’argent de nos taxes et impôts après avoir pris une cote au passage. Avec les années, ce processus est devenu tellement pernicieux que le contribuable est de plus en plus étranger à la décision de dépense le concernant.
Autrement dit, entre lui et son fric, il y a une immense machine toujours en croissance, de processus et de procédures bureaucratiques décisionnels et de contrôle, dont la principale contrainte est une aussi grosse structure politique. Bref, quand un (1) dollar d’impôt nous revient, c’est qu’il a été passablement lessivé et nous avons dû travailler très fort pour l’obtenir, c.-à-d. le quémander. Soyons réalistes, le système actuel (de subvention) fait que nous sommes obligés de littéralement téter pour ravoir notre argent.
Alors non, aucun politicien ne nous donne de l’argent. Mais, il nous présente le tout comme ci-haut, à la manière d’une faveur. C’est la grande arnaque de l’État providence et du Modèle québécois en particulier. Maurice Duplessis en son temps, avait érigé en art, cette façon de faire. C’est pour cette raison que je me gratte.
Suggestion de lecture sur le sujet : Émond donne à son comté, Saurel Magazine, 4 octobre 2020.
Une « Vache sacrée » qui va le demeurer
Le 4 mars 2024, le Directeur général des élections du Québec (DGEQ) a lancé une opération de révision des districts électoraux des municipalités, y incluant ceux de Saurel. Ainsi, près de 270 d’entre elles sont à pied d’œuvre selon la Loi électorale, le tout en vue des élections municipales du 2 novembre 2025.
Saurel compte présentement 8 districts électoraux : 3 dans le secteur Tracy et 5 pour celui de Sorel. La moyenne par district est présentement de 3 611 électeurs. En ce sens, l’équité du nombre d’électeurs d’un district à l’autre est une règle de base pour le DGEQ.
J’aurais aimé proposer aux contribuables de Saurel de ramener le nombre de districts de 8 à 6 pour l’élection de 2025. Mais la Loi sur les élections et les référendums dans les municipalités est claire sur le sujet pour une ville de 35 000 habitants comme Saurel, c’est de 8 à 12.
Cela aurait eu plusieurs avantages dont celui de professionnaliser la fonction de conseiller municipal en améliorant la rémunération. De plus, cela aurait permis de transférer beaucoup de cas opérationnels vers notre fonction publique avec comme conséquence, une amélioration de son efficience et de son efficacité. Bref, ça sera dans une autre vie.
Statera
Y’arrive quoi avec Statera ? Pas de bilan public 2023. Où est le programme pour le jour d’ouverture prévu du 21 juin 2024 ? Silence radio. Pas de son pas d’image pour l’instant, mais sur son site internet : « Statera expérience est le premier attrait touristique au Québec à offrir une expérience de réalité augmentée. Enfilez les lunettes et voyez des éléments en 3D s’animer lors de votre quête sur la 104 île. » (Source : Statera)
Changement d’heure
Y a-t-il une patente plus inutile que ça ?
C’est quoi un bon blogueur ? Un bon chroniqueur ?
Laissons la réponse à l’immense Winston Churchill : « Vous avez des ennemis ? Bien. Cela signifie que vous avez défendu quelque chose, quelque part dans votre vie. »
Jeux du Québec 2024 à Sherbrooke
Ça se terminait hier. En attendant le bilan final, suggestion de lecture (plus bas). On est loin des 20 M$ de retombées économiques promis par Saurel. Plus proche des 6 M$ que j’avais calculé sur une « napkinne ». Comme Saurel à une taille 5 fois plus petite que Sherbrooke, ça pourrait être encore moindre que ces montants en 2027. On en reparle.
Suggestion : Jeux du Québec : d’importantes retombées économiques à Sherbrooke, Radio-Canada, 7 mars 2024
Au plaisir !!!
Jocelyn Daneau, Payeur de taxes à Saurel, jocelyndaneau@gmail.com
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